Qu’est-ce qu’un abandon de poste ?

Un salarié peut être amené à s’absenter de son poste de travail. Néanmoins, afin de réintégrer son entreprise, il doit pouvoir présenter un justificatif d’absence. A défaut de cela, l’entreprise pourra considérer que le salarié manque à ses obligations contractuelles.

 

L’abandon de poste est manifesté par le fait qu’un salarié quitte son poste de travail sans avoir l’autorisation de son employeur. Son absence peut être de façon prolongée ou répétée sans justification pendant ses heures de travail.

 

Toutefois, un employeur ne peut pas acter un abandon de poste dans les cas de figure suivants : consultation d’un médecin, décès d’un proche ou droit de retrait.

 

 

Un abandon de poste est sanctionné disciplinairement

 

Dans le cas d’un abandon de poste, l’employeur peut sanctionner disciplinairement le salarié et même le licencier pour faute grave.

 

L’employeur doit dans un premier temps adresser un courrier en lettre recommandée avec accusé de réception au salarié afin de lui demander de reprendre son poste de travail dans les plus brefs délais et avant une date limite.

 

L’échéance étant passée, l’employeur peut engager la procédure disciplinaire de licenciement pour faute grave faisant suite à un abandon de poste.

 

Un abandon de poste fondé sur une faute grave fait perdre au salarié son indemnité de licenciement et de préavis.

 

 

Abandon de poste et chômage : quels sont les droits ?

 

Durant la période d’absence non justifiée au travail, le salarié ne perçoit pas son traitement.

 

En revanche, à contrario d’une démission, le salarié qui se voit licencié pour faute grave à la suite d’un abandon de poste peut prétendre au versement de ses allocations chômage.